Oui, ce texte, c'est un hymne à la Vie
Page 1 sur 1
Oui, ce texte, c'est un hymne à la Vie
J’AVANCE
Sur le chemin de la vie où je me suis perdue
Parce qu’ils n’ont pas su, parce qu’ils n’ont pas pu
Parce que je n’ai pas su, parce que je n’ai pas pu
Le dos courbé par un sac trop lourd à porter, j’avance.
Le résultat n’est peut-être pas encore très visible et je me surprends à croire en Dieu.
Très fort, je serre ma bible.
Ah je mange encore, je vomis beaucoup mais ce n’est pas dramatique, j’avance.
L’heure pour moi de mourir n’a pas sonné. S’il y a une chose que je peux maîtriser encore, c’est l’horloge.
L’horloge de mon portable qui me maintient à la vie par des appels et des textos d’amitié.
L’horloge de mon cœur qui s’emballe parfois, J’avance.
Je suis fatiguée, désespérée souvent
Je « pète » les plombs de temps en temps
Cela fait encore mal mais après je me sens mieux
Une colère de plus mais aussi une nouvelle expérience, j’avance.
Cela est dur d’être malade, vous qui ne l’êtes pas.
Cela est dur d’être ce que je suis
La peur au ventre chaque matin, le refuge dans le sommeil, seul moment où ma tête peut se reposer.
Alors pour exorciser ce mal qui me ronge, j’écris. Un outil de plus pour espérer guérir. C’est très difficile mais je m’y efforce malgré tout. Il paraît que c’est beau, pourtant c’est si triste. J’avance elle me dit…
Au bout de ce chemin, il y a la vie qui s’agite. J’adore la vie, la musique, le rire, l’ambiance.
Aujourd’hui plus que jamais, j’ai besoin qu’on me soutienne, qu’on me comprenne, sans jugement trop hâtif et si destructeur. C’est pas d’ma faute tout cela, je suis trop sensible. Je n’ai pas choisi d’être malade mais je choisis d’avancer, alors j’avance avec mes doutes, mais j’avance sans
me retourner. J’avance.
Que ceux qui m’aiment, avancent avec moi, me donnent la main. Je saurai quand je serai guérie me souvenir, mais aujourd’hui, que l’on me laisse grandir, que l’on me regarde de loin avec de la confiance et non de la méfiance.
Folle je ne suis pas, je me bats comme l’étant.
J’avance, j’avance tout doucement
Du haut de mes 20 ans, je suis encore une enfant pour vous qui avez passé la trentaine sans encombre. Mais vous ne savez pas. Je ne vous blâme pas.
J’avance, j’avance, ne retenez que ce mot.
J’avance."
[center]
Sur le chemin de la vie où je me suis perdue
Parce qu’ils n’ont pas su, parce qu’ils n’ont pas pu
Parce que je n’ai pas su, parce que je n’ai pas pu
Le dos courbé par un sac trop lourd à porter, j’avance.
Le résultat n’est peut-être pas encore très visible et je me surprends à croire en Dieu.
Très fort, je serre ma bible.
Ah je mange encore, je vomis beaucoup mais ce n’est pas dramatique, j’avance.
L’heure pour moi de mourir n’a pas sonné. S’il y a une chose que je peux maîtriser encore, c’est l’horloge.
L’horloge de mon portable qui me maintient à la vie par des appels et des textos d’amitié.
L’horloge de mon cœur qui s’emballe parfois, J’avance.
Je suis fatiguée, désespérée souvent
Je « pète » les plombs de temps en temps
Cela fait encore mal mais après je me sens mieux
Une colère de plus mais aussi une nouvelle expérience, j’avance.
Cela est dur d’être malade, vous qui ne l’êtes pas.
Cela est dur d’être ce que je suis
La peur au ventre chaque matin, le refuge dans le sommeil, seul moment où ma tête peut se reposer.
Alors pour exorciser ce mal qui me ronge, j’écris. Un outil de plus pour espérer guérir. C’est très difficile mais je m’y efforce malgré tout. Il paraît que c’est beau, pourtant c’est si triste. J’avance elle me dit…
Au bout de ce chemin, il y a la vie qui s’agite. J’adore la vie, la musique, le rire, l’ambiance.
Aujourd’hui plus que jamais, j’ai besoin qu’on me soutienne, qu’on me comprenne, sans jugement trop hâtif et si destructeur. C’est pas d’ma faute tout cela, je suis trop sensible. Je n’ai pas choisi d’être malade mais je choisis d’avancer, alors j’avance avec mes doutes, mais j’avance sans
me retourner. J’avance.
Que ceux qui m’aiment, avancent avec moi, me donnent la main. Je saurai quand je serai guérie me souvenir, mais aujourd’hui, que l’on me laisse grandir, que l’on me regarde de loin avec de la confiance et non de la méfiance.
Folle je ne suis pas, je me bats comme l’étant.
J’avance, j’avance tout doucement
Du haut de mes 20 ans, je suis encore une enfant pour vous qui avez passé la trentaine sans encombre. Mais vous ne savez pas. Je ne vous blâme pas.
J’avance, j’avance, ne retenez que ce mot.
J’avance."
[center]
Invité- Invité
J'ai oublié de précisé
que j'avais écris ce texte pour une amie.... 20ans malade des TCA, depuis l'age de 16 ANS..... à toi mon amie Caro... ou que tu sois...
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|