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Etre en harmonie avec soi-meme... (volet 1)

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Message  Invité Dim 10 Fév 2008 - 20:48

L'harmonie ?


-L’harmonie, voilà encore un truc à la mode. Mais, en dehors de la musique, que peut bien signifier « être en harmonie » ?
-Je ne sais pas trop. Par contre, on peut être ou pas en harmonie avec notre environnement, et, en particulier, avec les autres.…
-Que signifie « être en harmonie avec les autres » ?
-C’est, pour reprendre le mot de Saint Exupéry, « regarder ensemble dans la même direction » au point non seulement de ne pas se nuire mutuellement mais encore de coopérer spontanément.
-Programme séduisant... de prime abord. Mais, en pratique, cette harmonie n’implique-t-elle pas quelques sacrifices de la part de chacun ? Est-elle donc réellement compatible avec le bonheur individuel ?
-Je dirais que l’harmonie véritable n’implique aucun sacrifice, qu’un certain bonheur individuel est la clef du bonheur de tous, et que pour être en harmonie avec les autres, il faut d’abord être en harmonie avec soi-même.
-Intéressant ! Et c’est quoi, « être en harmonie avec soi-même » ?
-Pour commencer, c’est ne pas avoir d’aspirations incompatibles entre elles.
Exemple : Je veux ne pas grossir (pour garder une bonne santé) ; mais je veux aussi manger librement tout ce qui est bon (par gourmandise). (Il y a bien sûr d’autres alternatives, mais cet exemple est ici purement didactique).
Si je me laisse aller à la gourmandise, je compromets ma santé. Grignoter des gâteaux me procure un plaisir immédiat. Quelle aspiration privilégier : l’aspiration à une bonne santé, ou celle du plaisir gustatif ?
-Il semble plus raisonnable de sacrifier le plaisir immédiat (gourmandise) à l’aspiration à une bonne santé. Mais s’il y a sacrifice, il n’y a plus harmonie avec soi-même (je me contrains moi-même). De plus, si c’est pour vivre dans la frustration, à quoi sert la santé ? L’important n’est-il pas de profiter de la vie. Donc : manger les gâteaux.
-Gare à la conclusion hâtive : pourquoi la suppression du désir serait-elle nécessairement sacrifice, frustration ? Dès que je pense à autre chose qu’au gâteau, je ne suis plus frustré, il n’y a plus rien. La frustration peut être supprimée de ma propre initiative mentale. Encore faut-il avoir saisi la profondeur de cette démarche. Il ne faut pas refouler ! Il faut « aller au-delà ». Réaliser qu’il y a un "au-delà", un désir par delà le désir. Grâce à ce pouvoir sur moi-même, je ne souffre plus, je reste serein.
-Oui, mais il n’y a pas le plaisir…
-Certes, il n’y a plus un certain plaisir. Mais le bonheur est-il proportionnel à une quantité de plaisirs ? De plus, faut-il s’accrocher à chaque plaisir, sachant qu’il y en a tellement que l’on ne pourra jamais tous les expérimenter ? Et il y en a de subtiles : le plaisir d’être, en dehors de toute sollicitation extérieure, le plaisir du bruit du vent dans les arbres, de son souffle sur notre corps ? L’intensité d’un plaisir ne tient-elle pas d’abord à la perception que l’on en a ? Est-il même possible d’évaluer cette intensité ? N’est-il pas simpliste de substituer au plaisir vécu, une idée d’un plaisir quantifiable, consommable, de se limiter à certains plaisirs trop évidents ?
Ainsi, l’idée que « profiter de la vie » se limiterait à une consommation maximum d’un certain nombre de plaisirs étiquetés comme tels, ou simplement à prendre du plaisir comme une fin en soi, n’est-elle pas simpliste ? Et d’ailleurs, pourquoi faudrait-il « profiter de la vie » ? La vie est-elle un produit de consommation ? Tout serait-il consommation ? Ces idées ne sont-elles pas des produits de la société de consommation ?
Mais revenons à nos moutons. D’abord, il s’agit bien de choisir entre les deux options : si deux désirs incompatibles se maintiennent, il y a conflit interne, malaise, blocage, il n’y a pas harmonie.
Par ailleurs, une option peut être source de disharmonie en elle-même, de par ses conséquences. Ainsi, si je choisis de m’abandonner systématiquement au plaisir immédiat que constitue la gourmandise, ma santé s’en ressentira, d’où une souffrance dans le futur. Or si je désire le plaisir, je ne désire pas la souffrance. Il n’y aura pas harmonie entre mon désir : un plaisir physique, et ce qui en résulte ultérieurement : une souffrance physique.
Pas de problème, par contre, si je choisis de privilégier ma santé…
-Mais la santé pour quoi ?
-Pour le plaisir d’être en bonne santé, par exemple. Mais aussi pour tout ce qu’elle permet de réaliser (c’est-à-dire beaucoup de choses!). Je peux faire plus de choses et mieux (réaliser plus de désirs) si je suis en bonne santé que si je suis malade (toutes les choses que je peux faire ne s’opposent pas à ma santé !)
-Etre en harmonie avec soi-même consiste donc à se maintenir en bonne santé ?


Source : amopie.free

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