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je m'adresse aux personnes boulimiques

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Lollipop
wedcott
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Message  Invité Jeu 14 Fév 2008 - 20:05

personnes boulimiques, membres inscrits qui nous lisez, je souhaiterais, pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette maladie, ne comprennent pas cette maladie que vous expliquiez votre ressenti quand il s'agit de vous mettre à table ?
Donnez nous un descriptif de vos états d'âmes quand vous vous levez le matin.
Lancez vous sur un descriptif d'une journée, svp, cela est intéressant

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Message  wedcott Mar 19 Fév 2008 - 20:27

Voici ce que j'étais, ou plutôt "qui" j'étais...

Le matin en me levant, mon esprit se reconnectait alors à la réalité... Quelle horreur ! J'allais encore passer ma journée à vomir mes mots et mes maux...

Mon esprit une fois reconnecté à la réalité, je me levais...
Manger ? Pour quoi faire ?!
Non, je n'allais pas manger le matin, car vomir si tôt c'est comme se déchirer l'oesophage !
Alors je prenais une tisane en profitant du doux soleil sur mon visage.

Midi arrivait... Quelle angoisse... Devoir à nouveau dire non à ces repas... Pour ne pas craquer...
Une bouchée, deux, trois... Et tout repartait, je vidais les placards, silencieusement mais énergiquement.
Lorsque mes crises commençaient à table, je finissais tous les plats, les yeux rivés sur mon assiette pour ne pas voir le regard de mes proches... Je me resservais deux ou trois fois. Le plus de desserts possible, beaucoup d'eau, vite, vite, je n'ai qu'une heure pour tout ingurgiter car après c'est trop dur à vomir.
Lorsque je sentais que je dérapais, mon regard se tournait vers l'horlage discrètement. C'est parti, tu as une heure pour te remplir !

Une fois le repas terminer, dissimuler encore de la nourriture pour la monter dans ma chambre pour encore me remplir, vite, vite !

Lorsque l'overdose est là, plus possible de faire marche arrière, il faut que ça sorte.
Mes rituels : mettre la musique fort, s'enlever tous les bijoux, se mettre en jpgging et tee-shirt large, femer la porte à clef, je remplissais le laabo avec de l'eau. La suite, vous la connaissez.
Je me donnais 20 minutes pour faire cela, ou plus des fois...

Une fois fini, tout ranger, tout laver, baisser la musique mais pas complètement histoire de ne pas éveiller les soupçons, même si cela ne servait à rien.

Après je descendais... "Ca va J. ?" "Oui tout va bien je vais prendre un peu le soleil ! disais-je toute guillerette.

Je me sentais mieux, plus légère, complétement défoncée certes, et creve, mais j'avais l'illusion d'aller mieux.

Je passais l'après midi tranquillement...

Au gouter, si j'avais le malheur de croiser mes soeurs qui goutait, tout cela repartait. Le soir pareil...

Alors peu à peu je n'ai plus assisté aux repas. J'étais le fantôme de la maison comme le disais ma mère. Au début elle a laissé mon assiette à table mais après qu'elle ait compris que ce n'était plus des caprices, elle se contentait de me demander si j'assisterai au repas. Si je disais non, elle ne mettait pas mon couvert, par respect.
Plusieurs fois elle m'a laissé quelques légumes de côté en me disant "tiens J, ils sont natures, quand tu en voudras tu pourras les prendre", sans rien d'autre, à mon grand soulagement.

Ensuite venait le soir, où quand je ne finissais pas la tête dans la cuvette, je me mettais devant la télé avec une infusion histoire de passer le temps.
Je ne me couchait que lorsque j'étais totalement crevée pour m'endormir de suite.
Là enfin je trouvais du repos, enfin lorsque je ne révais pas toute la nuit de gateaux et de sucreries...


Voici une de me journées types.
Des passages sont peut-être un peu hard, quoi que j'ai essayé d'être la plus soft possible, mais on ne peut décrire la boulimie sans évoquer ces moments où tout s'emballe et ou l'on perd le contrôle entièrement.

wedcott

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Message  Invité Mer 20 Fév 2008 - 20:36

[quote="wedcott"]Voici ce que j'étais, ou plutôt "qui" j'étais...

Donc tu en es guéris ! : Donc, cest possible !!!
explique nous, comment tu y es parvenu, j'aime les détails, veux tu nous aider à comprendre ?




C'est parti, tu as une heure pour te remplir !

Te remplir ? : devenu un plaisir aussi ? : explique nous ton ressentis, stp

Une fois le repas terminer, dissimuler encore de la nourriture pour la monter dans ma chambre pour encore me remplir, vite, vite !

Se remplir vite vite, c'est comme prendre une montée de drogue ?? pour assouvir la recherche de plaisir ? : explique nous, là encore

Je me sentais mieux, plus légère, complétement défoncée certes, et creve, mais j'avais l'illusion d'aller mieux.

Tu t'exprimes vraiment comme un drogué !


Quelques questions à tous :

la solution première serait-elle une hospitalisation pour sevrage du corps ?
avec en parallèle un suivi sur "l'image de soi", la confiance en soi ?

Une hospitalisation sur une durée de 4 mois minimum et non 3 semaines trop souvent...

Un endroit adéquate qui ne ressemble pas à l'hopital ??? qui rappelle que l'on est malade... ???

Je ne sais pas, je cherche...

Merci beaucoup de ton témoignage

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Message  Lollipop Jeu 21 Fév 2008 - 1:26

Les yeux s’entrouvrent.

Dans quel corps vais-je me réveiller aujourd’hui? Anorexique ou boulimique ?

La pièce est glacée mais je prends mon temps pour me déshabiller. La balance m’attend comme chaque matin. Mon estomac se noue, la nausée envahit mon corps. J’ai peur, j’angoisse, j’agonise. Lentement je sens la lourdeur de mon corps écraser le plateau de la balance. Les chiffres vacillent. Les secondes sont longues. Et puis LE chiffre. Vérifié et revérifié.

Merde, merde, merde. Trop, toujours ce trop. Je me sens nulle parce que je suis grosse. J’ai envie de pleurer, hurler parce que mon corps n’est pas celui que je voudrai qu’il soit. Je me regarde dans le miroir, c’est vrai que je suis grosse. Je regarde mes hanches, mes bras, mes jambes, mes joues. Je me trouve énorme. Les insultes contre moi-même fusent dans ma tête.

Je choisi mes vêtements. Mon poids ne me convient pas alors je m’interdis certains pantalons, certains hauts. Je suis grosse donc je n’ai pas le droit d’être belle. Là commencent les absurdités de la maladie.

Je passe devant la table. « Non tu n’as pas le droit de manger. Tu n’avais qu’à être mince si tu voulais manger. Là tu es énorme alors tu assumes ». De toute façon je n’ai pas faim. Je me dégoute tellement que la nausée s’amplifie. Je me force tout de même à avaler les vitamines, le magnésium, le calcium,… témoins de cette anorexie que je traine depuis ma petite enfance.

Prête à partir en cours, je ferme la porte et là l’enfer commence. Toute la journée mon esprit ne va faire que se battre pour une seule question : manger ou ne pas manger ?

Le plus dur est de paraitre normal. La tâche est éreintante parce que l’esprit est focalisé sur le corps, les calories, le dégout, la peur, l’envie,… Le corps est là assis sur le banc des amphis, il se met en mode automatique : la main écrit ce que le professeur explique, le sourire se dévoile lorsqu’il le faut. Le strict minimum qui est demandé : réussir et paraître.

L’esprit quand à lui est ailleurs. Il est dans cette prison qui me sert de corps. Il est malmené par les idéaux, les ‘kilos imaginaires’ et les espérances. L’esprit flotte autant dans le vide intérieur que mes jambes dans mon legging. Il fait noir et froid là dedans, tout est mort.
Cette lutte m’affaiblie. Je suis partagée entre deux mondes. Il faut rester consciente et cela est si couteux en énergie que mes membres se mettent à trembler. L’angoisse m’envahit. La colère contre moi-même rompt les barrages à peine réparés de la dernière crise. Les larmes sont au bord de mes yeux. Ca y’est je le sens. Je suis en train de perdre le combat.

La crise est imminente. Je l’accepte. Je la planifie. Et je n’attends plus qu’une chose : pouvoir assouvir ce manque. Oui la boulimie est une addiction.

Tout dérape.

Je me baffre, avale les aliments avec rage, je ne les pas mâche pour pouvoir les sentir déchirer ma trachée. La crise soigneusement préparée, tout est à porté de bouche, j’engouffre tout ce qui bouge. J’ai besoin de me remplir, remplir, remplir, jusqu’à faire exploser toute cette colère, cette angoisse, ce vide. Engouffrer pour colmater les blessures, cacher les choses que l’on ne peut pas dire. Je rempli le néant que je suis. A force d’enfoncer j’en arrive à m’étouffer, j’ai du mal à déglutir mais qu’à cela ne tienne tout finira par rentrer. J’engouffre et bois jusqu’à en vomir, jusqu’à en être écœurée. Je sens que la crise touche à sa fin.

Je trouve enfin l’apaisement que je cherchais. Je ne pense plus à rien, tout se passe au ralenti, les images sont blanchâtres. Enfin mon esprit est détendu. Le temps de m’en rendre compte que la culpabilité à déjà fait surface. Je panique. Je suis dégoutée parce ce que je viens de faire. Je me sens nulle, je m’insulte, je ne me comprends plus. J’ai honte de moi, honte d’être moi.

Dans ma tête le mécanisme reprend sa course effrénée : dans une demi-heure tout doit être rangé, effacé avant que j’aille me faire vomir.
Tout va très vite. Je suis terrifiée à l’idée de ne pas tout vomir, de devoir garder en moi cette chose animale que je viens de faire. Je me dirige vers les toilettes, passage obligé après un tel péché. Les doigts au fond de la gorge je sens des boules de nourriture se former le long de ma trachée, elles ont du mal à remonter. J’ai mal, je n’arrive plus à respirer mais je ne peux pas m’arrêter là, il faut que tout ressorte. Je relève la tête et me rend compte à quel point je suis pathétique et à quel point je ne vaux rien mais je n’ai pas le temps de penser plus, un spasme me déchire l’estomac. Je continue cette tâche ingrate que je me suis ordonnée, les aliments ressortent un par un, le salé se mélange au sucré. C’est immonde, je ne supporte pas ce goût ce qui me fait vomir de plus belle.

Les doigts pleins de bile, les joues pleines de larmes, la gorge écorchée, les genoux tremblotants, les yeux qui se renversent : je ne tiens plus debout. Je m’écroule sur les genoux, bois une gorgée d’eau et achève mon auto-destruction.

Après tout est flou. A 40 kilos le corps est faible, il ne tient plus vraiment debout. Le plus souvent épuisée je vais dormir. Qu’importe l’heure, le jour, les obligations. A ce moment là je m’en fou de tout. Je ne veux qu’une chose : oublier.
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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty merci et j'ai les larmes aux yeux...

Message  Invité Ven 22 Fév 2008 - 16:46

de ta description si bouleversante !!!
Mais quand vont-ils comprendre en effet, comme tu le dis que c'est une addiction !
Qui dit addiction, demande sevrage ! dans un premier temps et suivi psy
Qui dit addiction, évoque la Dopamine

Qui est compétent pour expliquer sur ce forum, le problème de la Dopamine ?? et comment surtout on peut à nouveau secreter l'hormone du plaisir sans l'addiction ?

Sevrage possible donc uniquement dans une structure d'accueil !
3 semaines, impossible d'en venir à bout...

Avec un témoignage si véridique et ou tu es complètement consciente de ta maladie et des aberrations mentales :

tu dis :
"Je me regarde dans le miroir, c’est vrai que je suis grosse. Je regarde mes hanches, mes bras, mes jambes, mes joues. Je me trouve énorme. Les insultes contre moi-même fusent dans ma tête..... A 40 kilos le corps est faible, il ne tient plus vraiment debout"

Si je te dis demain : veux tu te faire "hospitaliser" ? , on a que ce mot là pour l'instant... enfin que cet endroit là...

donc, réponds tu oui ?

Combien êtes vous à vouloir qu'on vous aide ??? combien ??? Des millions !!! Des millions !!

Nos jeunes vont mal, très mal, aidons les !!!
Nos jeunes se sont les meilleurs Demains !
Nos jeunes, même malades, rejoignez nous tous !!!



Conclusion :
Rejoignez nous dans notre combat que nous menons, alertez vos familles, vos amis, vos psychologues, vos psychiatres,vos connaissances dans les mêmes situations...

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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty trouve pas de structure

Message  AMBRE Ven 22 Fév 2008 - 22:38

Je ne veux plus d'hospitalisation passive, avec des médicaments, être dans un lit, gavée et lorsque le poids est atteint, sortie...... Je souhaite réapprendre à vivre.
Où aller, j'ai trouvée, mais financièrement ce n'est pas possible pour moi.
Alors que me reste t'il comme solutions ?
Je ne sais plus.
M'endetter, la vie n'a pas de prix je le sais.
Malheureusement, je suis en invalidité, alors je n'aurai pas de prêt.
Je tourne en rond.

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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty une journée

Message  abyme Mar 26 Fév 2008 - 14:33

j'ouvre les yeux. je suis ou ? dans ma chambre.
vous savez pourquoi le matin c'est si bien?
parce qu'on a encore le ventre tout vide!
Il est encore tout endormi
Si il savait...quel journée de galère l'attend...
Je suis plein de bonne résolution, après tout je ne ferais peut-être qu'une crise aujourd'hui? une seule ce matin au réveil ^^
je me lève donc , et commence mon petit déjeuner ...
qui ne s'arrêtera que beaucoup plus tard...en fait il ne s'arrêtera pas vraiment...jusqu'a ce que je sois sur que celui-ci a bien fini a l'exterieur de mon corps, dans les wc par exemple.
Ou alors si je n'ai pas le temps, je ne déjeunes pas du tout ^^
mince on m'apelle
abyme
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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty la question des hormones

Message  epsilon Mar 26 Fév 2008 - 17:43

lera a écrit:de ta description si bouleversante !!!
Mais quand vont-ils comprendre en effet, comme tu le dis que c'est une addiction !
Qui dit addiction, demande sevrage ! dans un premier temps et suivi psy
Qui dit addiction, évoque la Dopamine

Qui est compétent pour expliquer sur ce forum, le problème de la Dopamine ?? et comment surtout on peut à nouveau secreter l'hormone du plaisir sans l'addiction ?


je ne suis pas sur que ce soit utile de passer par toute le théorie de ce qui se passe dans le cerveau, au niveau chimique ou hormonal, pour expliquer le mécanisme des addictions... cela me semble trop compliquer les choses et se rendre inaccessible à beaucoup de personnes, surtout les adolescents... ils vont se dire que c'est encore pire qu'à l'école...je pense que l'approche des addictions par les TCC et par la gestion des émotions, des désirs, des besoins, seraient plus parlantes aux jeunes...
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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty epsilon

Message  Invité Mar 26 Fév 2008 - 21:30

je suis d'accord avec toi mais ne penses tu pas que si on disait, comme aujourd'hui que le tabac est une drogue,

donc si on disait très tôt dans les esprits, à l'école, que La Dopamine, hormone du plaisir se secrète naturellement par le cerveau et que si celle ci est remplacée par un artifice (drogue, alcool, mutilation, nourriture), le cerveau du coup, secrète de moins en moins naturellement cette hormone et qu'elle se secrète qu'avec l'artifice, l'addiction... comprends tu ce que je veux te dire ? Sais tu qu'une personne boulimique éprouve du plaisir à se faire vomir ??? Sais tu cela ? Donc, qu'elle sécrète par le vomissement l'hormone "de la bonne humeur".. ensuite apparait la culpabilité, ce qu'on appelle "la resdescente" (tout comme le joint), donc pour à nouveau retrouver "le plaisir", re-crise, re-vomissement...

Pourquoi doutes tu que nos enfants n'arriveraient pas à comprendre ?? Ils apprennent tant de choses à l'école et m'en apprennent également.
Je pense au contraire que plus on explique avec des mots simples à un enfant plus tôt il prendra conscience des dangers. Et je le crois capable d'assimiler.

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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty Re: je m'adresse aux personnes boulimiques

Message  epsilon Mar 26 Fév 2008 - 22:47

qu'en pensent les autres ?
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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty Re: je m'adresse aux personnes boulimiques

Message  Lilyflowers Dim 9 Mar 2008 - 23:58

Comment je vie une journée en étant boulimique ???

Je me lève le matin, vite il faut que j'aille manger ...
Que puis je manger qui ne va pas me faire grossir ?
La matinée passe, aie j'ai faim mais je peux pas manger
sinon je vais grossir ... aie mais je ne peux pas tenir ...
j'ai trop besoin de manger ... crise de boulimie arrive ...
euh vite à ce midi ... aie je me met à table avec mes
collègues arfff je deteste, j'ai l'impression que tout le
monde me regarde ... tout d'un coup ça va mieux je
commence à manger puis là un gros flash arfff mais je vais
grossir si je continue à manger ... je mange le plus
doucement possible même si je sais qu'au fond de moi
j'aimerais avoir fini de manger au plus vite pour partir ...
ouf ça y est le repas est fini ... je reprend le travail et en
milieu d'après midi ça recommence, envie de manger ... ce coup
ci je ne peux pas céder mon corps va exploser ... aie j'ai mal
mon corps a besoin mais je ne le nourri pas ... mais de toute
façon je suis bien trop ronde alors non je ne mangerais pas ...
En rentrant du travail, j'ai soudain un besoin, une envie de manger
mais le fait de grossir par la suite me fait peur ... je ne vais donc
pas manger ... Vers 20h arrive le repas avec mes parents et mon frère
arffff je mange vite et en grande quantité, très vite a en avoir meme
mal au ventre, on me regarde, j'ai envie de pleurer, ma journée est
passée et j'ai encore crisée ... le mot : MANGER me tue à petit feu
Si ce mot n'existait pas ...
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je m'adresse aux personnes boulimiques Empty Re: je m'adresse aux personnes boulimiques

Message  Lilyflowers Lun 10 Mar 2008 - 0:03

Le petit message que je viens juste de laisser décrit la situation de mes crises maintenant ...

Avant c'était tout autre chose, crise matin à la gare ou je me rendais en bus, puis crise juste
avant d'arriver à mon travail ... crise à la pause de midi, pendant l'après midi zéro crise, en sortant
du travail grosse crise, arrivé à la gare pour prendre mon bus pour revenir chez moi, crise ... et le
soir en général le repas était normal même si j'avais tendance à manger beaucoup plus ...

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